Un métier d’avenir, dynamique et humain

La profession de sage-femme est une profession médicale aux compétences définies par le Code de la santé publique et le Code de déontologie.
Les politiques successives de périnatalité donnent aux professionnel-le-s sages-femmes une place de choix en tant que spécialiste de la physiologie et acteur de santé dans les champs de compétences qui lui sont attribués.
L’exercice de la profession de sage-femme comporte la pratique des actes nécessaires au diagnostic, à la surveillance de la grossesse et de l’accouchement, ainsi que les soins postnatals en ce qui concerne la mère et l’enfant. Il comporte aussi la préparation à la naissance et à la parentalité ainsi que le suivi gynécologique de prévention.
La possibilité de réaliser et/ou de prescrire certains examens (échographies, bilans sanguins, examens radiographiques…) permet également d’assurer la prise en charge efficace du dépistage des pathologies ainsi que la participation à des actions d’éducation et de prévention dans le domaine de la santé.
L’exercice professionnel comporte aussi la surveillance à domicile de l’accouchée et du nouveau-né, la surveillance sur prescription d’un médecin d’une grossesse pathologique et le suivi gynécologique (dépistage et contraception).

Liens utiles
- Ordre national des sages-femmes : www.ordre-sages-femmes.fr
- Site du Ministère de la santé: www.sante.gouv.fr
- Université Paul Sabatier Toulouse III : www.univ-tlse3.fr
- Direction des études et de la vie de l’étudiant (DEVE) : info-inscriptions@adm.ups-tlse.fr

Pré requis et qualités souhaitées
Comme toutes les professions de santé, le métier de sage-femme nécessite disponibilité et capacité d’écoute.
En outre, l’autonomie professionnelle des sages-femmes exigent rigueur, sens des responsabilité, discernement et maîtrise de soi.

Exercices professionnels et déroulement de carrière
L’exercice de la profession de sage-femme est réglementé : seuls les titulaires du diplôme d’état de sage-femme délivré par une université française ou les détenteurs d’un diplôme d’état délivré par un pays de la communauté européenne peuvent exercer le métier de sage-femme.
Environ 28 000 sages-femmes sont inscrit-e-s au répertoire professionnel des professions de santé, avec des modes d’exercice variés dans différents secteurs d’activité.
- Activité salariée dans un établissement de soin public ou privé (74 %)
- Dont 58 % en secteur public hospitalier : depuis décembre 2014, les sages-femmes hospitalières dépendent de la Direction des Affaires Médicales des hôpitaux et sont classées en 2 grades.
- 1er grade : 11 échelons débutant à 2 024 € brut mensuel et se terminant à 3 224 €
- 2nd grade : 9 échelons débutant à 2 480 € brut mensuel et se terminant à 3 720 €
- La durée moyenne d’avancement dans chaque grade est réglementée, de même que l’accès au 2nd grade
- Et 16 % en secteur privé (cliniques ; ESPIC) où la rémunération dépend de la convention collective de l’établissement
- Activité salariée hors établissement de soins (8 %) essentiellement dans la fonction publique territoriale (PMI / CDPEF)
- Activité libérale (environ 18 %) avec une rémunération à l’acte.

Débouchés et évolution professionnels
L’accès à des formations, universitaires ou autres, directement en lien avec l’exercice professionnel est possible dans les domaines de l’obstétrique ou de la gynécologie, de même que dans des domaines annexes tels que l’acupuncture ou l’homéopathie. (liste non exhaustive)
Un accès à la recherche ou à un diplôme de 2eme ou 3eme cycle dans des domaines tel que les sciences de l’éducation, la santé publique, le management est envisageable sous condition d’accessibilité